Alors que je continue ma chronique sur les femmes qui sont exceptionnelles et qui ont jalonné l'Histoire en France et à l'étranger, j'ai envie de vous parler en ce jour d'une femme magnifique : la grande philosophe Hannah ARENDT qui a eu une vie hors du commun et dont les idées peuvent faire avancer la vie des femmes encore de nos jours au siècle 21è.
HANNAH ARENDT A L'AGE MUR
Hannah était une femme belle et intelligente et par malheur pour elle - car on ne choisit pas l'époque de sa vie et de sa naissance - elle a vécu en un temps où il y avait des types affreux et pervers narcissiques et manipulateurs horribles qui avaient pris le pouvoir dans le monde parce que personne n'avait cru bon et intelligent de les stopper. Ces types étaient les nazis de l'époque de la 2nde Guerre qui a affecté le monde en 1939-45.
Avec leur chef, HITLER, Adolf de son prénom dont, d'après les recherches de la célèbre psychanalyste MILLER Alice par la suite, on a appris que c'était un enfant maltraité de façon très grave par son père et c'est pour ça qu'il a tourné dictateur et tueur de Juifs, de Tziganes, de gays, d'opposants politiques, de prêtres et de bonnes sœurs et n'oublions pas les rabbins en plus de tout ça, pour faire bonne mesure.
HANNAH ARENDT EN SON JEUNE AGE
Elle n'était pas la seule à résister avec l'intelligence et on va parler d'autres femmes comme elle après, dans mes autres chroniques qui suivront, mais sans pour autant se fustiger sur l'Histoire de la 2nde guerre mondiale qui commence à saturer tout le monde dans les médias et à la télévision.
Ce n'est pas pourtant une raison de zapper Hannah Arendt, la femme formidable et d'exception dont j'ai choisi de vous parler en ce jour après Germaine Tillion la résistante dramaturge, Olympe de Gouges la journaliste de la Révolution, Mère Térésa à qui on accorda le Prix Nobel de la Paix (voir mes posts précédents) et bien d'autres femmes géniales dont les aventures suivront encore dans mes posts suivants dès que j'ai plus d'une heure ou deux à consacrer à ce blog.
Ce n'est pas pourtant une raison de zapper Hannah Arendt, la femme formidable et d'exception dont j'ai choisi de vous parler en ce jour après Germaine Tillion la résistante dramaturge, Olympe de Gouges la journaliste de la Révolution, Mère Térésa à qui on accorda le Prix Nobel de la Paix (voir mes posts précédents) et bien d'autres femmes géniales dont les aventures suivront encore dans mes posts suivants dès que j'ai plus d'une heure ou deux à consacrer à ce blog.
BIOGRAPHIE D'HANNAH ARENDT
Extraits
Extraits
Johanna Arendt, plus connue sous le nom d’Hannah Arendt (1906 à 1975) est une théoricienne de la politique
qui a notamment beaucoup travaillé sur le totalitarisme.
Fille de Martha Cohn et Paul Arendt, Johanna nait le 14 octobre
1906 à Hanovre en Allemagne, dans une famille juive. Elle grandit à Kœnigsberg,
future Kaliningrad alors allemande, et à Berlin. Son père meurt en 1913.
En 1924, elle commence à étudier la philosophie, la théologie et
la philologie aux universités de Marbourg, Fribourg-en-Brisgau et Heidelberg et
y révèle très vite sa grande intelligence et son non-conformisme. En 1925, elle
rencontre Heidegger, son professeur de 17 ans son aîné, à qui
elle voue immédiatement une grande admiration. Ils commencent une liaison,
qu’Hannah interrompra en partant poursuivre ses études à Fribourg. Là-bas, elle
devient l’élève d’Husserl puis de Karl Jaspers qui
dirige sa thèse sur le Concept
d’amour chez Augustin.
En 1929, Hannah se marie
avec Günther Stern, un jeune philosophe allemand rencontré pendant ses études ;
ils divorceront en 1937. En tant que juive, elle ne peut enseigner dans les
universités allemandes et ses recherches sur l’antisémitisme et sa propagande la
conduisent à être interrogée par la Gestapo. En 1933, Hannah s’installe en
France où elle travaille à l’accueil des réfugiés qui fuient le nazisme et aide
de jeunes Juifs à émigrer vers la Palestine. En 1940, elle se marie avec avec
Heinrich Blücher, philosophe et réfugié allemand. La même année, devant
l’avancée des armées d’Hitler, elle fuit vers le Portugal avant de pouvoir
embarquer pour l’Amérique en 1941.
Lorsque Hannah arrive à New York, elle se retrouve complètement
démunie et trouve un emploi d’aide à domicile. Elle travaille aussi pour
plusieurs journaux. A la fin de la guerre, elle regagne l’Allemagne et y
travaille pour une association d’aide aux rescapés juifs. En 1951, elle est
naturalisée citoyenne américaine et devient conférencière en philosophie
politique dans plusieurs universités dont Columbia, Princeton et Berkeley, tout
en publiant ses travaux en parallèle. Travaillant sur la pensée politique, elle
creuse notamment les concepts de révolution, de totalitarisme, de culture,
modernité, tradition et liberté. En 1951, elle publie Les Origines du totalitarisme, Condition de l’homme moderne en 1958, La Crise de la culture en 1961 puis Essai sur la révolution en 1963.
En 1960, Hannah suit pendant dix mois le procès d’Adolf Eichmann, haut fonctionnaire du Troisième Reich
et membre du parti nazi, responsable de la logistique de la « solution finale ». Elle écrit de longs articles
pour le journal The New Yorker et publie, à l’issue du procès Eichmann à
Jérusalem, la banalité du mal. Elle y décrit Eichmann comme un homme
normal, pas spécialement antisémite, obéissant aux ordres, et y analyse les
mécanismes du mal. (...)
En 1963, Hannah devient
titulaire de la chaire de science politique à l’université de Chicago, puis
elle est nommée professeure à la New School for Social Research de New York en
1967. Elle meurt à New York le 4 décembre 1975.
HANNAH
ARENDT ET LE TOTALITARISME : UNE INTERVIEW DE L’INA
Hannah Arendt explique la distinction entre
dictature et totalitarisme dans une interview de Roger Errera accordée à New
York en 1974 pour la série « Un certain regard » produit par
l'ORTF.
Je ne parviens pas à intégrer la vidéo dans mon post donc vous pouvez cliquer ici pour la trouver et la lire (3 mn 50) :
Extrait du film « Hannah Arendt » de Jean-Claude
Lubtchansky, INA.fr © 1975.
Le totalitarisme intervient toujours en
contexte de crise. Il consiste à disqualifier l’adversaire par le totalitarisateur
en présentant celui-ci comme un diable, comme un opposant à la liberté d’expression,
à la vérité, à la joie et à la bonne humeur.
Hannah ARENDT explique ce mécanisme dans cette
vidéo réalisée peu de temps avant son décès.
Après avoir réussi à fuir l'Allemagne des nazis pour se réfugier en Amérique où elle avait reconstruit sa vie, Hannah a été appelée à suivre pour un grand magazine américain très connu, le procès du nazi EICHMANN à Jérusalem.
A cette occasion, elle a pu voir et confronter un des bourreaux de millions d'innocentes victimes. Elle a aussi pu confronter la thèse officielle avec la réalité qu'elle découvre sur place.
Après avoir réussi à fuir l'Allemagne des nazis pour se réfugier en Amérique où elle avait reconstruit sa vie, Hannah a été appelée à suivre pour un grand magazine américain très connu, le procès du nazi EICHMANN à Jérusalem.
A cette occasion, elle a pu voir et confronter un des bourreaux de millions d'innocentes victimes. Elle a aussi pu confronter la thèse officielle avec la réalité qu'elle découvre sur place.
Il ne s’agit pas ici de se lamenter une fois
encore contre le nazisme, un passé qui fit les millions de victimes que l’on
sait, mais de s’interroger sur les apports de Hannah ARENDT de nos jours.
La plupart des dictateurs totalitaires et nazis
et fachistes étaient des pervers qui fonctionnaient selon une logique d’accusation
contre tous ceux et celles qui n’étaient pas d’accord avec leurs thèses et
théories et qui ne collaboraient pas avec tout ça.
Encore de nos jours, cette même logique est
instaurée dans les entreprises et dans la société française contre plein de
victimes innocentes ou alors quand un LANCEUR D’ALERTE par exemple fait part à la société civile d’une injustice pratiquée dans son entourage contre certaines
valeurs valables de la République ou contre des valeurs véritables de Loi, de
Justice et d’équité.
C’est ce qui explique le harcèlement moral dans
nombre d’entreprises de la France où le harceleur pervers narcissique et
manipulateur est le plus souvent défendu par la hiérarchie et la majorité des grands
dirigeants de la boite.
Cette manière de faire se produit au détriment
de la valeur véritable que cette personne harcelée par le pervers alors qu’elle
est le plus souvent consciencieuse et au dessus de tout soupçon, peut apporter
aux résultats et au bénéfice de l’entreprise.
Ne nous étonnons pas que beaucoup d’entreprises
meurent en France à l’époque actuelle à cause de méthodes de management
inconscientes du harcèlement moral par un pervers narcissique manipulateur.
Les méthodes dictatoriales dans l’entreprise ne
font pas faire de bénéfices à tous ceux qui les tolèrent.
Car la tolérance a une limite : celle de
la liberté de chacun qui s’arrête là où commence celle des autres et
notamment celle des innocents et innocentes qui n’ont pas demandé à être pris
ou prise comme cibles par un pervers narcissique et manipulateurs.
Bonne réflexion à tous et surtout à toutes !
POUR VOIR LA VIDEO EN ENTIER SUR LE SITE DE L'INA, CELA NE COUTE QUE 3 EUROS POUR PLUS D'1 HEURE :
http://boutique.ina.fr/video/CPF86655661/hannah-arendt.fr.html
Et je ne fais pas leur pub, c'est le seul moyen de la consulter.
Pour vérifier que ms idées sur ces points ne sont pas un délire, on peut consulter sur le site PERSEE de Sciences Sociales, la critique d'un ouvrage qui m'a profondément marquée quand j'étais étudiante à LA SORBONNE en Administration Economique et Sociale sur le thème de L'EMPRISE DE L'ORGANISATION, une étude sociologique sur l'entreprise et sur son mode d'emprise sur les gens qui y travaillent.
C'est à lire là :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1982_num_23_2_3575
A+
POUR VOIR LA VIDEO EN ENTIER SUR LE SITE DE L'INA, CELA NE COUTE QUE 3 EUROS POUR PLUS D'1 HEURE :
http://boutique.ina.fr/video/CPF86655661/hannah-arendt.fr.html
Et je ne fais pas leur pub, c'est le seul moyen de la consulter.
Pour vérifier que ms idées sur ces points ne sont pas un délire, on peut consulter sur le site PERSEE de Sciences Sociales, la critique d'un ouvrage qui m'a profondément marquée quand j'étais étudiante à LA SORBONNE en Administration Economique et Sociale sur le thème de L'EMPRISE DE L'ORGANISATION, une étude sociologique sur l'entreprise et sur son mode d'emprise sur les gens qui y travaillent.
C'est à lire là :
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rfsoc_0035-2969_1982_num_23_2_3575
A+
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire