Mon alerte GOOGLE sur le thème du harcèlement m'informe qu'une étude de l'Organisation internationale du travail (OIT) vient d'être publiée.
Environ 3 Français sur 10 sont l'objet de discriminations et de harcèlement moral au travail, dans le privé comme dans le secteur public et - chiffre plus alarmant encore - 4 victimes sur 10 affirment ne pas avoir réagi pour se défendre que ce soit par résignation ou par peur des représailles.
Ce chiffre est grave car la loi permet de se défendre et de bonnes stratégies permettent d'échapper à la persécution d'un manipulateur au lieu de se laisser souffrir en silence.
Il est également possible de changer d'emploi et de ne pas subir par crainte du chômage où on reste dans la boite et on finit sous tranquillisants et antidépresseurs. Parce que quand on craque, il est trop tard pour retrouver un autre poste ou obtenir une mutation.
La plupart des victimes terminent en invalidité à cause de l'état de choc post-traumatique provoqué par le harcèlement parce qu'elles ont réagi trop tard.
Il est cependant possible de se reconstruire et de trouver un nouveau sens à sa vie après une épreuve aussi terrible qui pourtant peut donner l'occasion de grandir en termes d'humanité.
Pour parler de tout ça et si vous habitez à Nantes ou dans la région, venez à ma conférence du 11 février à la Maison du Citoyen de St Herblain avec l'association AVHMVP à laquelle je travaille de façon bénévole. VOIR LE POST SUIVANT.
Je vous recopie l'article de France TV INFO que j'ai trouvé sur cette étude de l'OIT.
Trois actifs sur dix affirment avoir
été victimes de discrimination au travail, selon un baromètre Ifop publié lundi
3 février. L'enquête, réalisée pour le Défenseur des droits et l'Organisation
internationale du travail (OIT), montre que 31% des agents de la fonction
publique et 29% des salariés du privé rapportent avoir été victimes. Une
proportion qui n'a pas vraiment régressé ces dernières années, les victimes
ayant aussi souvent tendance à ne pas réagir. L'an dernier, ils étaient
respectivement 29% et 30% et en 2012, 26% et 28%.
Les principaux critères de discrimination concernent les femmes, la grossesse et la
maternité (19% et 20%).
Les salariés du privé citent aussi l'origine ethnique
(27%) ou la nationalité (19%) tandis que ceux du public mettent en avant
l'apparence physique (22%).
Le plus souvent, l'auteur désigné est le supérieur
direct (cité par 48% des victimes) ou la direction (35% dans le public et 46%
dans le privé), puis des collègues de travail (34% et 33%).
Relevant que les discriminations
sont "toujours aussi fréquentes", les auteurs de l'étude
soulignent la "relative absence de réaction des victimes".
Près de quatre victimes sur dix disent ainsi n'avoir pas réagi (37% dans le
public et 40% dans le privé).
Dans la très grande majorité des cas (75% dans le
public et 65% dans le privé) par résignation et, pour 29% des salariés du
privé, par peur de représailles.
L'enquête a été réalisée par
téléphone du 25 novembre au 12 décembre auprès d'échantillons représentatifs de
501 salariés du privé et de 500 agents de la fonction publique, selon la
méthode des quotas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire