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jeudi 7 septembre 2017

Harcèlement moral : pourquoi l’entreprise ne soutient pas la victime ?

Le Nouveau Coaching Ethique : cabinet spécialisé dans le coaching des victimes de harcèlement moral. Voila les 10 raisons pour lesquelles l’entreprise ne soutient pas la victime et les conseils de la coach spécialiste pour s’en prémunir. Tous ces exemples sont basés sur des cas réels que Sophie Soria-Glo a eu à traiter avec ses clientes en tant que coach expert de la lutte anti-manipulateurs au travail. Elle coache dans son cabinet privé des femmes ciblées par des profils « pervers narcissiques » ou manipulateurs au sein de l’entreprise mais aussi du milieu familial. 





1- L’entreprise n’est pas formée à détecter le manipulateur surtout quand celui-ci se fait passer pour la victime.

Se faire passer pour la victime en cas d’enquête interne est l’une des grandes techniques du manipulateur qui harcèle. Et comme en face on a la vraie victime, l’enquêteur interne est perdu. Le ou la DRH est complètement perdu aussi. Le ou la responsable d’équipe également. Il ou elle peut relayer la version du manipulateur / trice en accusant la victime de tous les maux y compris devant tout le monde lors d’une réunion par exemple.

En général, l’entreprise ne s’adresse pas à un consultant extérieur tant qu’un drame n’est pas survenu : le suicide d’un ou plusieurs salariés.

Parfois, dans le meilleur des cas, l’entreprise engage un coach pour la victime si c’est un cadre, afin d’améliorer sa communication ou ses résultats. 

Mais comme le coach généraliste n’est pas formé non plus à lutter contre le harcèlement moral ni à le détecter, la victime n’est pas plus avancée pour autant. Elle peut toujours améliorer 100 fois sa communication, le harcèlement moral perdure. Et parfois jusqu’au « burn out ».

Dans ce cas, le consultant extérieur doit être formé au traitement du harcèlement moral. Il faut aussi que le consultant ou le coach ait réglé ses propres problèmes de rapports avec la violence.

Autrement il risque de craquer et de ne pas pouvoir aider la victime. On m’a raconté l’histoire vraie d’une consultante qui pleure suite à un entretien de gestion des conflits où il y a du harcèlement moral et de la perversité, de la violence psychologique.

Donc le ou la consultante qui n’est pas capable supporter la violence du harcèlement moral sur quelqu’un d’autre n’est pas capable non plus d’aider qui que ce soit à s’en sortir et à ne plus subir.

Des formations à la détection des pervers narcissiques et de leur harcèlement moral dans les entreprises françaises sont indispensables. Mais comme on ne les fait pas, les victimes ne peuvent pas compter sur de l’aide en interne.


2- L’entreprise n’a pas la moindre définition du harcèlement moral qui est souvent confondu avec un conflit de personnes.

Sur le plan des concepts, on met à tort le harceleur et la victime à égalité. Or le harcèlement moral est basé sur le concept d’agressions souvent répétitives. Et l’agression quelle qu’elle soit est illégale. 

Dans le contexte de l’agression, le bourreau et la victime ne sont pas à égalité puisque l’un veut détruire l’autre et utilise la violence pour ce faire. La définition du conflit c’est quand 2 personnes ne sont pas d’accord. Mais elles se respectent et elles peuvent s’entendre à trouver un compromis. 

Dans le harcèlement moral au contraire, ce qui domine c’est l’agression et la volonté de détruire l’Autre. Mais cette idée est évacuée en général dans les entreprises au profit du concept de conflit. On ne comprend pas ce qui se passe.

La définition juridique incluse dans la loi ne suffit pas pour déterminer la cause du harcèlement, ses modalités, ses techniques, les moyens que le harceleur emploie et qui ne sont pas toujours identiques en fonction des cas.

Ainsi, sans base théorique pour analyser la situation, on ne risque pas de la résoudre et d’en trouver la solution avec réponse adaptée au cas. Il s’agit alors d’une méconnaissance sur la nature du problème voire sur son existence.


3- L’entreprise ne comprend pas que pour l’agresseur, la victime est sa « chose ».

Car le harcèlement moral « chosifie » et « instrumentalise » la personne humaine pour en faire un objet dont se sert le harceleur dans le but de se valoriser aux dépends des autres. 

C’est la définition même de la « perversion narcissique », maladie mentale qui a été mise au jour en 1984 par l’éminent psychiatre Racamier, découvreur du concept. 

Cependant tous les harceleurs ne sont pas des malades. Certains sont des opportunistes, des envieux, des jaloux, des prédateurs. 

Tous cependant nient la qualité de sujet à leur victime. Elle est vue comme un objet. C’est une forme de totalitarisme.


4- Les DRH n’ont pas suivi non plus de formation pour détecter les pervers en entreprise.

La perversion a ceci de spécifique qu’elle provoque dans l’esprit humain une réaction de rejet. 

L’esprit humain n’est pas capable d’affronter le mal absolu, la violence totale : de façon automatique et inconsciente, il met en place un mécanisme de protection en se disant que tant d’horreur n’est pas possible. Non ce n’est pas réel. C’est le phénomène de « l’inquiétante étrangeté » décrit par Freud.

Ainsi les responsables RH en entreprise qui sont chargés du dossier ne parviennent pas à réaliser qu’un salarié veut vraiment en détruire un autre, juste pour s’amuser et en tirer une jouissance sadique-anale. 

Ce n’est pas qu’un pervers : c’est aussi un criminel qui recherche et espère la soumission totale puis le suicide de sa victime.

Un responsable RH qui n’est pas formé à détecter le harcèlement moral ne peut pas suspecter la dangerosité du toxique. 

Il ne peut pas admettre qu’autant de mal existe dans l’Univers ni qu’il a fréquenté chaque jour un criminel dans son entreprise depuis des mois et des années. « Je ne comprends pas. Avec moi, Monsieur Untel est sympathique » est en général la réponse bateau que reçoit la victime quand elle vient pleurer dans son bureau. 

C’est surement que la victime doit être trop sensible. Pourquoi ne ferait-elle pas une thérapie pour devenir enfin un être humain dans la norme ?...

Ce genre de raisonnement est complètement erroné. Est-il besoin de le dire ?


5- L’entreprise budgétise les frais de procès et d’avocats dans ses frais annuels.

Donc si la victime va se plaindre devant les tribunaux on considère que ce n’est pas grave : on a déjà prévu un budget pour ces frais annexes.  

De plus les avocats employeurs ont des techniques bien connues pour licencier les victimes, empêcher que le scandale du harcèlement moral puisse éclater au grand jour et entache la réputation de l’entreprise.

Si la victime porte plainte au pénal, elle peut faire condamner l’entreprise. Elle devient donc l’ennemie de l’entreprise et il faut la licencier par tous les moyens et le plus vite possible. Voire la faire sombrer dans le découragement pour qu’elle parte d’elle-même.


6- L’entreprise soutient la hiérarchie : dans la majorité des cas, le harceleur est le N+1 de la victime.

Sanctionner un harceleur même pervers revient à retirer son soutien aux rapports hiérarchiques et à créer un précédent au sein de l’organisation. C’est cela qui fait peur. 

On ne peut pas sanctionner un manager au moindre conflit tant qu’on n’est pas sûr que c’est vraiment du harcèlement moral. Et comme on n’a pas les bases pour repérer le harcèlement moral, le cas n’est pas traité. Ça tourne en rond.

Si le harceleur ou harceleuse est un ou une collègue : il s’agit d’un cas de harcèlement dit « horizontal » et non pas « vertical » comme avec le N+1. 

Dans ces situations le manipulateur ou la manipulatrice va profiter d’un défaut de management du chef de l’équipe pour pratiquer le harcèlement moral impunément.

Le boss ne cadre pas assez ses troupes, les frontières sont floues, il ou elle ne met pas de limites, les ordres ne sont pas assez clairs. Et surtout, le boss n’est pas formé à détecter le harcèlement moral. 

Il veut éviter les conflits dans son équipe pour ne pas se faire mal voir par sa hiérarchie. Il ne va pas traiter le problème et il va mettre la couverture dessus pour étouffer l’affaire. Personne ne doit savoir. 

La victime qui vient se plaindre de harcèlement moral à ce chef va s’entendre dire qu’elle doit faire plus d’efforts pour mieux s’entendre avec les autres. Elle doit s’adapter.

Les victimes dans ces cas sont souvent de jeunes salariés hautement diplômées et à des postes techniques, l’informatique ou la gestion par exemple.


7- Le DRH ou N+2 à qui la victime va exposer sa situation a peur de se faire repérer par le manipulateur pervers et d’être l’objet de sa vengeance.

C’est le cas du DRH ou du Directeur qui n’est pas courageux. 

Il ou elle craint comme la peste les représailles du manipulateur pervers. 

La crainte d’être le prochain sur la liste de victimes du manipulateur empêche ce dirigeant de mettre fin au harcèlement moral au sein de l’organisation. 

Le manipulateur est en effet dans un sentiment de toute-puissance : il ne supporte pas qu’on lui résiste et adore se venger pour montrer que c’est lui le plus fort.

Le DRH ou N+2 fera alors semblant d’aider la victime mais en réalité il ne fera rien et laissera pourrir la situation.

Dans ce cas, les ressources humaines de l’organisation ou le grand dirigeant N+2 sont des complices de fait du harcèlement moral. Qui ne dit mot consent.

J’ai même eu le cas où la Direction — hypocrite comme tout et complice du manipulateur — a demandé conseil à la victime sur ce que l’entreprise doit faire. La victime n’est pas un consultant. Ce n’est pas à elle de trouver la solution au harcèlement moral en dictant à la Direction les mesures à prendre.

Et oui, il arrive que l’entreprise balade les victimes et se moque d’elles de cette façon.


8- Par calomnies, rumeurs et mensonges, le harceleur fait passer la victime pour folle, dépressive, incompétente etc.

De façon parallèle il la pousse à la faute par ses comportements de pression. A cause du harcèlement moral car il n’est pas géré par la Direction ou les RH, la victime finit effectivement par sombrer en dépression ou en « burn out », à faire des fautes professionnelles et à ne plus avoir un comportement normal au bureau. 

Elle se désocialise et ne peut plus faire confiance à qui que ce soit.

Elle se sent mal à l’aise, tombe souvent malade et multiplie les absences et congés maladie. Dans ce cas il est facile au manipulateur d’affirmer : « Je vous l’avais bien dit ! Elle est folle, c’est une malade ! ». 

Là aussi, on voit que ça tourne en rond.

La détresse de la victime ne peut pas être entendue : celle-ci n’est plus audible  ni crédible face à la Direction ou aux Ressources Humaines. Elle est complètement discréditée. La situation est enlisée. 

Il est parfois trop tard pour la victime qui ne peut pas remonter la pente.


9- L’entreprise n’ose pas se mettre en porte-à-faux avec le manipulateur qui a souvent un poste élevé, au niveau Comité de Direction par exemple.

Car le principe de l’organisation est de soutenir ses membres actifs, surtout s’ils font partie de l’élite du pouvoir. 

N’oublions pas que le DRH fait lui aussi partie du CoDir et qu’il doit subir le manipulateur en réunions de Direction. Tous ces dirigeants aux hauts postes se serrent les coudes entre eux.

L’argument invoqué est que le harceleur harcèle peut-être un peu certes, mais qu’il est performant et efficace dans son travail. Il fait gagner de l’argent à l’entreprise. 

Alors on peut passer l’éponge s’il est parfois un peu caractériel. Il a ses petites manies, ses petites lubies. Rien de grave, au fond. 

L’entreprise minimise ainsi les fautes de ses cadres dirigeants alors que c’est un délit de faire du harcèlement.

De plus, l’entreprise peut avoir opté pour un management par la division selon le bon vieux principe du « Diviser pour mieux régner ». Il vaut mieux dans ce cas ne pas gérer les conflits et laisser les salariés se dévorer entre eux. 

Au moins, pendant ce temps-là ils ne feront pas de revendications salariales ou autres. Et ils ne réclameront pas quoi que ce soit.


10- C’est trop dur de licencier quelqu’un à un poste de pouvoir parce que ça coûte trop cher.

Sanctionner un harceleur par la voie hiérarchique en lui faisant la morale pour que son harcèlement moral s’arrête n’aura aucun effet. 

Le manipulateur pervers est dans un sentiment de toute-puissance, conforté par l’impunité.

La médiation par exemple ne sert pas à quoi que ce soit avec ces profils toxiques. Il ne peut pas y avoir de médiation puisqu’il n’y a pas soi-disant de harcèlement moral : c’est le manipulateur qui se prétend victime. Ou qui affirme que la victime est une affabulatrice : il n’a rien fait, c’est elle qui est folle, elle ment etc. 

Pour stopper le harcèlement moral que réalise un tel pervers, il faut donc le punir et le licencier.

Mais licencier un pervers de haut vol coûte plus cher que le licenciement voire la rupture conventionnelle de la victime car celle-ci se trouve en général à un poste inférieur.

De plus le harceleur se lancera dans une vendetta judiciaire contre l’entreprise avec procès à répétition et demandes d’indemnités exorbitantes. 

Comme toujours, le manipulateur pervers fera le Calimero et clamera que son licenciement est injuste.



CALIMERO LE PERSONNAGE DE DESSINS ANIMES POUR ENFANTS
EST SOUVENT UTILISE COMME MÉTAPHORE PAR LES VICTIMES DE HARCÈLEMENT MORAL POUR SE MOQUER DE LA COMEDIE VICTIMAIRE
ET ABUSIVE DU MANIPULATEUR PERVERS NARCISSIQUE

C’est le même cas que dans les divorces avec un manipulateur : il fait le Calimero devant la Justice afin de faire croire aux juges de la Famille et de l'Enfance qu'il est la victime d'une femme manipulatrice et infecte. 

En réalité il ne supporte pas la rupture du couple. Il se venge par procédures abusives devant les tribunaux. 

C’est pourquoi il porte plainte sous le moindre prétexte contre la femme qui a osé se révolter et le quitter. 

Il multiplie les procédures pour un oui pour un non, le plus souvent au sujet de la garde des enfants qui sont pris en otages voire maltraités pendant les droits de visite, un WE sur 2 et la moitié des vacances. 

Ainsi pour assouvir sa vengeance, le manipulateur va instrumentaliser autant des enfants innocents que le système judiciaire de notre pays.

Ces femmes qui divorcent de manipulateurs pervers sont aussi mes clientes et je les aide à sortir de cette emprise judiciaire horrible exercée par leur ex conjoint.

Il est très important pour les clientes que la coach Sophie Soria-Glo connaisse aussi le comportement des manipulateurs dans la vie privée. C'est ainsi qu'elle parvient à coacher mieux encore leurs victimes au travail. Et inversement. 

Les DRH en entreprise savent très bien la vendetta judiciaire interminable qu’ils risquent avec des pervers de cette espèce. 

Parce que c’est plus facile et pour ne pas s’opposer au pervers que l’on redoute, on licencie donc la victime sous divers prétextes. 

Ou bien on la met en inaptitude ou on use de tout autre moyen de s’en débarrasser dans gérer le véritable problème qui est : on a un harceleur dans l’entreprise. 

Un poison dans l’organisation. Un ver dans le fruit.

Au lieu d’être dans une logique humaine  et managériale, on se place en logique de coûts. 

Ça coute plus cher de licencier le harceleur que la victime.

Cependant, le coût réel du harcèlement moral va se révéler par la suite si le harceleur continue sur une 2nde cible. 

Et ainsi de suite sur une 3è etc. 

C’est le cas le plus dangereux : celui du « harceleur en série » ou « serial harceleur » comme j’appelle ces types  en m’inspirant de la criminologie.

Le « serial harceleur » a un mode opératoire, un profil de victime qu’il préfère et de sérieux doutes sur sa virilité. 

C’est pourquoi il choisit les femmes comme cibles. Ce sont ces victimes dont je suis la coach, au travail et dans la vie familiale. C’est mon expertise.

Ce sont les mêmes comportements et les mêmes profils, comme coulés dans le même moule. Leurs comportements sont en fait prévisibles. Leurs réactions aussi. 

On a le même cas de harcèlement en série avec les « serial pervers » en entreprise. Leur harcèlement sexuel est une forme sexiste de harcèlement moral. 

Sauf que dans le harcèlement sexuel, le pervers peut harceler plusieurs victimes à la fois. Il est donc plus facile de trouver des preuves de ce harcèlement en interrogeant les autres victimes du « serial pervers » obsédé sexuel et grand malade mental. 

Tandis que pour le harcèlement moral, les persécutions sont plutôt étalées dans le temps : le « serial harceleur » passe en général d’une victime à l’autre. 

Quand il a fini avec l’une  et l’a bien détruite, il s’en prend à une autre et c’est sans fin. D'une victime à une autre etc. 

On peut cependant espérer que les facilités de licenciement et le plafonnement des indemnités Prud’hommales avec les ordonnances de la nouvelle Loi Travail vont permettre de licencier enfin les manipulateurs, pervers, harceleurs et autres toxiques dans les entreprises de France.


Quelles sont les solutions pour la femme victime de harcèlement moral ?

Voila 3 conseils de base, fondés sur mon expérience terrain de coach des femmes victimes de manipulateurs pervers au sein des entreprises :

1- La victime n’alerte pas la hiérarchie sur son harcèlement si elle n’est pas sûre qu’elle sera soutenue.

Cela ne sert à rien de se faire cibler en tant que victime et donc Ennemie Public Numéro 1 de la boite qui va causer des problèmes et des procès à son employeur.

Aller vous plaindre dans le bureau d’un Directeur ou d’un DRH qui n’a pas l’intention de vous aider à vous en sortir est une perte de temps et une humiliation inutile. Surtout si on décide de vous licencier pour vous faire taire.

Dès qu’on prononce les mots « harcèlement moral » on est ciblé de suite comme futur justiciable qui va porter plainte et nuire ainsi à l’entreprise.

Si vous voulez en parler, évoquez plutôt le conflit, les difficultés dans la relation. 

Ça vous permettra de tâter le terrain et de savoir si le harceleur est la star de la société qu’on ne doit pas contrarier.


2- La victime ne porte pas plainte à tort et à travers, surtout sans preuves, parce que sinon ça se retournera contre elle. 

Elle ne doit pas croire qu’elle sera sauvée par le système judiciaire. D’une part, la procédure peut prendre des mois et des années. Et en attendant, elle souffre !

D’autre part, même si la victime obtient gain de cause en Justice, le harcèlement continuera mais pas seulement de la part du pervers : de la part aussi de l’entreprise qui se venge d’avoir une brebis galeuse dans ses rangs. 

Et donc il faut la faire partir et la dégoûter de rester.

On ne s’adresse à la Justice qu’en cas de licenciement abusif. Si on est en poste, c’est contre-productif de le faire.


3- La victime doit chercher une stratégie efficace dont le but est de stopper le harcèlement moral et de préserver son employabilité future.

Il n’y a pas de stratégie miracle ni de conseil à donner à tout le monde et qui soit le même pour chacun. Chaque cas est un cas particulier.

Il faut analyser la situation, comprendre le profil du harceleur pervers ou de la harceleuse, quels sont ses mobiles et ses motivations et quelles sont les issues de sortie pour la victime.

C’est pourquoi il faut se faire accompagner par un coach anti-manipulateurs qui est un spécialiste et un expert à la fois du terrain mais aussi au plan juridique.

La reconstruction de soi et la recherche des causes viendront ensuite, dans un second temps. L’urgence pour la victime est d’abord de s’en sortir.


Le coaching des victimes de harcèlement moral


La forme de coaching que je pratique est orientée vers l’action. 

C’est donc du coaching opérationnel exercé par un spécialiste qui va vous chercher le poisson et pas vous donner la canne à pêche pour attraper le poisson vous-même, selon la célèbre métaphore de l’un des inventeurs du coaching en France.

Avec la recherche de solutions, la coach que je suis propose des options aux victimes de harcèlement moral.

L’analyse de la situation avec ma grille d’expert permet de présenter les options aux clientes. 

C’est la méthode américaine qui fait que le coach propose des choix possibles pour agir. 

La cliente fait alors son choix et décide en fonction de ses valeurs, de ses projets, de ses objectifs professionnels et de carrière, etc.

C’est plus qu’un coach, c’est un conseiller que je suis. Parce que j’ai l’expertise et l’expérience.

Il y a une définition du coaching qui me correspond et que j’aime beaucoup. 

Elle est basée sur la « relation d’alliance » dont la victime a besoin pour ne pas être seule face au manipulateur : « Le coaching consiste à s’associer avec un expert qualifié — le coach — dans un processus créateur et apte à susciter la réflexion afin de maximiser le potentiel personnel et professionnel. »

Dernier point et en conclusion : le "victim blaming" est un sport national en France. Je ne le pratique pas. 

Ce n'est pas la faute d'une femme, belle, noble, intelligente et généreuse si elle est tombée sur un manipulateur qui a fait une fixation sur elle. 


Sophie Soria-Glo
Coach certifié et juriste, 18 ans d’expérience, spécialiste du coaching des victimes de harcèlement moral


CONTACT POUR PRENDRE RDV : coachingethique@gmail.com 


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La méthode de la coach certifiée Sophie Soria-Glo pour coacher les victimes de harcèlement moral. 

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