Pages

mardi 26 décembre 2017

Groupes de parole des victimes en 2018


Les groupes de parole gratuits de l'Association AVHMVP / Aide aux victimes de harcèlement moral dans la vie privée ou professionnelle dirigés par la coach professionnelle et spécialiste Sophie Soria-Glo, Secrétaire bénévole de l'Association, se poursuivent en 2018 à la Maison des Associations de Paris 11è, toujours avec la partie Atelier Juridique et un avocat spécialiste en Droit des Victimes. 


Les réunions auront lieu 2 fois par mois au lieu d'une seule fois, en raison de l'affluence et pour mieux gérer le groupe de façon personnalisée avec moins de monde à chaque fois.


- le 2nd mardi du mois de 17h à 18h30 : réunion réservée aux femmes ciblées par du harcèlement moral et sexuel dans l'univers professionnel. 


- et le 2nd samedi du mois de 10h à 13h : réunion réservée aux femmes victimes de harcèlement et de violences dans le couple, le milieu familial et la vie privée en général. 


Sauf vacances scolaires et jours fériés où la date est décalée. 


Prochains rdv 2018 sur les 3 premiers mois de l'année: 


JANVIER : mardi 9 janvier 17h et samedi 13 janvier 10h.


FEVRIER : mardi 10 janvier 17h et samedi 13 février 10h.


MARS : mardi 10 mars 17h et samedi 13 mars 10h.


En projet au mois de mars à l'occasion de la journée internationale du Droit des Femmes : une conférence "Le Harcèlement Moral au sein du couple, une violence sexiste, une atteinte à l'égalité relationnelle dans l'amour : comment le coach peut intervenir face à un conjoint dominant et destructeur". 


Vous pouvez aussi consulter le nouveau site de Sophie Soria-Glo et de son cabinet LE NOUVEAU COACHING ETHIQUE pour savoir quoi faire face à du harcèlement moral dans la vie privée et professionnelle :







mardi 14 novembre 2017

Le nouveau site du cabinet LE NOUVEAU COACHING ETHIQUE




Nouveau site, nouveau logo ! Le cabinet de conseil et de coaching de Sophie Soria-Glo communique pour apporter plus de visibilité aux victimes de ce fléau qu'est le harcèlement moral dans le couple, la famille et l'entreprise. 


Le nouveau site de Sophie Soria-Glo et de son cabinet LE NOUVEAU COACHING ETHIQUE pour savoir quoi faire face à du harcèlement moral dans la vie privée et professionnelle.






Sophie Soria-Glo
Coach certifié, Victimologue  et Juriste, conseille les femmes victimes du harcèlement moral dans le couple, la famille et l'entreprise. 
Spécialiste de la défense et de la reconstruction des femmes victimes de manipulateurs, pervers, destructeurs et autres personnalités toxiques de notre époque.
Formateur et consultant, conseil en communication et créateur d'événements, écrivaine, conférencière, 35 années d'expérience dans les professions du conseil, près de 20 années dans le métier de coach. 


Le coaching consiste à s’associer avec un expert qualifié — le coach — dans un processus créateur et apte à susciter la réflexion afin de maximiser le potentiel personnel et professionnel.

Le coaching est tourné vers l’avenir, orienté vers l’action, axé sur un objectif avec un plan de travail structuré. 
La victimologie est l’accompagnement social et judiciaire des victimes et la recherche sur la cause des victimisations sur le plan sociologique.

Portrait de Sophie Soria-Glo

Sophie Soria-Glo est coach certifiée depuis près de 20 ans, formée à la méthode « Reconstruire sa Vie Adulte, du projet professionnel au projet de vie ».

C’est une méthode de résilience personnelle, professionnelle et sociale créée par le psycho-sociologue Frederic Hudson, l’inventeur du coaching aux Etats-Unis.

Elle possède un diplôme de coach obtenu dans une prestigieuse école de développement personnel et professionnel.

Elle a été formée aussi aux techniques de l’entretien non-directif et semi-directif, à la PNL, à l’Analyse Transactionnelle, au coaching de dirigeants en individuel et en équipe, au coaching en groupe, à la victimologie avec une psychologue et au Droit des Victimes de harcèlement moral sur le terrain avec plusieurs avocats.

Juriste de formation et ancienne journaliste économique et sociale, elle est aussi formateur-consultant, conseil en communication,  écrivaine et conférencière.

Elle entame sa carrière de coach en entreprise en 1999 et aide des managers et dirigeants sur des problématiques de management, conflits, médiation et harcèlement moral.
Dès ses premières missions de coaching en entreprise, elle aide des managers et dirigeants harcelés. 
Elle effectue aussi des missions de coaching multi-culturel à l'étranger. 
Mais le coaching est instrumentalisé dans les entreprises. Elle subit de la pression sur le secret professionnel du coach. 
En 2002, elle créée son propre cabinet de conseil pour vivre son métier de coach selon ses valeurs. 
Elle n'obtient que très peu de contrats en entreprise. Sa prise de position en faveur du secret professionnel du coach ne plaide pas pour elle. C'est le moins qu'on puisse dire. 
En 2004, elle doit alors effectuer une mission temporaire de coach d'étudiants et responsable pédagogique en école de commerce, filière Ressources Humaines,  pour pouvoir survivre. Elle découvre alors le coaching des jeunes et tout leur enthousiasme pour leur profession et leur avenir. 
En entreprise, on ne veut plus faire appel à ses services de consultant. Elle est "black-listée". A quoi peut bien servir une coach qui ne répète pas quoique ce soit à la Direction ni aux DRH et qui refuse de trahir la confiance des personnes qu'elle accompagne en faisant des rapports clandestins à leur propos ? 

Par respect de ses valeurs et de son éthique, elle se voit obligée de renoncer à intervenir dans le monde du travail par sa profession de conseil très rémunératrice.  
Si réussir et gagner des sous implique de trahir, alors NON MERCI ! 
Ce sacrifice financier l'amènera de façon progressive à devenir coach des victimes de harcèlement moral. 

Elle se met à coacher des particuliers H/F en quête de sens, de bonheur et de vérité : créateurs d’entreprise, chercheurs d’emploi, managers, femmes désirant retravailler après avoir élevé leurs enfants et... des victimes de harcèlement moral au travail ! 

A partir de 2007, elle s’investit dans le secteur associatif pour faire connaître la problématique des pervers narcissiques et de leur harcèlement moral dans le milieu familial ainsi que pour défendre les enfants victimes.

En 2008 et 2009, elle co-organise en bénévolat 2 colloques au Sénat et réalise une action de Plaidoyer en faveur de la cause des victimes, enfants et femmes.
Elle sensibilise les médias en faisant venir les journalistes à ces colloques.  

Elle participe à l’élaboration de la loi du 9 juillet 2010 contre le harcèlement moral dans le couple.
Elle est auditionnée par un député de l'Assemblée Nationale, rapporteur de cette proposition de loi  sur la violence intra-familiale. 

Elle se spécialise alors dans le coaching des femmes victimes de manipulation perverse.
A travers tout ce bénévolat associatif, elle a pu se former au traitement du harcèlement moral en rencontrant sur un plan professionnel les plus grands experts psychiatres, psychologues, psychothérapeutes, juristes, avocats, syndicalistes et de nombreuses victimes. 
De quoi se forger son opinion en comparant les méthodes des autres professionnels de différentes disciplines. 
Elle est alors formée par une juriste d'association à l'accompagnement juridique des victimes. 
Elle lance un blog pour dénoncer toutes les injustices dans le traitement du harcèlement moral par la Justice familiale. 
Elle est l'une des premières à parler des pervers narcissiques sur la toile. 
Ce blog lui attire les demandes de victimes de harcèlement moral au sein du couple, dont la première, une journaliste londonienne qui la découvre, lui déclare : "Je divorce d'un pervers narcissique, je veux que vous soyez mon coach !"
Elle enverra toutes ses amies à Sophie Soria-Glo.  
Enthousiasmée par ce nouveau challenge inattendu, Sophie Soria-Glo se spécialise dans la luttte contre les manipulateurs de couple.  
Elle met en pratique tout ce qu'elle appris dans le milieu associatif qui lui a servi de formation.
Puis au fur et à mesure, elle élabore ses propres théories et met au point sa méthode de coaching juridique et judiciaire pour les victimes de harcèlement moral.
En animant avec des avocats son groupe de parole mensuel destiné aux femmes victimes, elle s'est également formée sur le terrain à partir de cas pratiques au droit  des victimes et aux différentes formes de procédures. 

Depuis 2011, Sophie a coaché en entretiens individuels des dizaines de femmes ciblées par du harcèlement moral dans la vie privée ou professionnelle.

Elle pratique un coaching opérationnel, stratégique, juridique et comportemental qui permet à chaque femme victime de s’en sortir et de se reconstruire en développant son autonomie et son leadership.

Sophie Soria-Glo a suivi des formations au métier de coach par la psychologie humaniste. 
Elle possède un Master (BAC + 4 ) en Administration Economique et Sociale (AES) obtenu en 1984 à l'Université de Paris 1 Panthéon Sorbonne où elle a notamment étudié le Droit. 
Elle a travaillé en Sociologie et Analyse du discours sur l'image des hommes à l'heure du développement des produits de beauté qui leur sont dédiés et de la mode des "nouveaux pères". 
Le sujet de son mémoire de Master a pour titre : "La presse masculine : quelles images des hommes ? ". 
Elle a étudié et comparé l'image des hommes dans la presse masculine traditionnelle du style PLAYBOY et LUI ainsi que dans la nouvelle presse destinée aux hommes dans les années 1980. 
Cette étude sociétale du positionnement des hommes dès 1984 lui permet d'avoir aujourd'hui une vision sociologique du décalage entre les aspirations des hommes et celles des femmes, source en grande partie selon elle du harcèlement moral dans le couple et au travail, en raison des stéréotypes de genre qui perdurent encore de nos jours.  
Les hommes ont perdu confiance en eux face à l'émancipation féminine. Ils n'ont pas encore trouvé une façon nouvelle d'affirmer leur virilité sans violence relationnelle. 
La violence transgénérationnelle dans les familles, qui n'a pas été traitée ni éradiquée depuis des millénaires, a produit une nouvelle génération d'hommes reproduisant ce qu'ils ont vécu au sein du clan familial. 
Il faudra une évolution sociétale profonde pour que le mécanisme de la perversion narcissique soit évacué des cours de récréation où sévit le harcèlement moral, phénomène qui se reproduit dans le milieu professionnel et la vie personnelle des hommes et des femmes de notre siècle. 

Sophie Soria-Glo possède près de 20 ans d’expérience dans le métier de coach.

Elle connait bien le monde de l’entreprise et le secteur associatif où elle est intervenue en tant que coach, consultant, formateur, conseil en communication, journaliste d’entreprise et spécialiste en événementiel.

Il faut un profil diversifié pour faire face aux harceleurs de bureau qui sont souvent les mêmes que ceux qui harcèlent dans le couple et le milieu familial.

Le pervers narcissique harcèle son entourage à la fois dans la vie privée et professionnelle. Il lui faut une cible dans chaque secteur pour se valoriser aux dépends des autres et se sentir supérieur à la femme qu'il domine. 

Harcèlement moral dans le couple : anticiper les manœuvres du manipulateur, trouver la technique pour stopper la vendetta judiciaire acharnée contre vous

La coach spécialisée Sophie Soria-Glo va aider la victime à faire face aux procédures par la préparation mentale par exemple, qui est une technique issue du sport.

Elle va aider la victime à mettre au point un argumentaire de défense car cette coach spécialisée est capable de se mettre en quelque sorte "dans la tête du manipulateur" afin d’anticiper ses attaques.

Bien sûr vous avez un avocat, mais il ne peut pas répondre à toutes vos demandes, en particulier par manque de temps.

C’est pourquoi il est très important de faire appel aux services d’un expert qui sera là à vos côtés pour gérer la relation avec le manipulateur de couple, lors du divorce en particulier ainsi que pour les divers conflits au sujet de la garde des enfants.

Harcèlement moral au travail : trouver la stratégie opérationnelle qui permet de sortir de la crise

Dès 1998, à l’âge de 40 ans, Sophie Soria-Glo a entamé une reconversion professionnelle de son 1er métier de journaliste et conseil en communication, afin de répondre à la crise dans les médias et à son désir de s’impliquer dans la vie des autres pour les aider au lieu de rester en observateur dans son poste de journaliste.

Pendant 2 ans, un week-end par mois et au cours de divers stages de formation professionnelle, elle suit des cours pour se former à la profession de coach dans un organisme de formation permanente dont elle obtient le diplôme ou « certification » en 2000.

Elle poursuit sa formation pendant un an de plus avec d’autres stages de spécialisation.

Elle a également suivi des cours dans une autre école, ce qui lui permet d’avoir une autre vision du coaching à son actif.

Pour être un bon coach opérationnel, il faut avoir suivi soi-même non seulement une formation mais aussi une thérapie pour guérir de ses blessures d’enfance.

Sophie Soria-Glo a elle-même suivi une psychothérapie de type analytique et une psychanalyse avec un médecin psychiatre victimologue entre 1988 et 1991. Puis elle a suivi une psychothérapie complémentaire pendant ses études de formation  au coaching.

Au cours de ses études et après son diplôme de coach, Sophie Soria-Glo intervient pendant 5 ans en tant que coach professionnel dans diverses entreprises qu’elle quitte pour ne plus devoir subir de pressions sur la rupture du secret professionnel.

Elle s’oriente alors vers le coaching de professionnels et de particuliers qui paient les séances à leurs frais.

Le concept du « Coaching Ethique » est fondé sur une prise de position simple à comprendre.

Un vrai coach professionnel et éthique doit :

·         avoir été formé et certifié dans un organisme reconnu ;

·         avoir fait soi-même une psychothérapie pour guérir ses propres blessures d’enfance, sinon il ou elle ne peut pas aider les autres à résoudre leurs problèmes.

·         respecter le secret professionnel quoi qu’il lui en coûte ;

·         ne pas utiliser soi-même de méthodes occultes ou ésotériques comme la voyance dans sa pratique ;

·         ne pas envoyer non plus les clients chez des charlatans de l’occulte et des pseudo « arts divinatoires » pour soi-disant compléter son accompagnement ;

·         ne pas prétendre guérir qui que ce soit puisque ce n’est pas son métier.

Bibliographie

- « Harcèlement moral dans le couple, la famille ou l’entreprise : comment entrer en Résistance contre les manipulateurs toxiques et pervers de notre monde moderne ».
Guide pratique d’auto-défense publié par Sophie Soria-Glo en juin 2016, 500 pages, 25€.

Frais postaux d'envoi : 10€.
Commande par mail auprès de l’Auteur : coachingethique@gmail.com
Présentation du livre
Le livre qui montre comment les pervers ont infecté la France et se sont hissés au plus haut niveau de la société.

Couple, famille, entreprise, Fonction Publique, etc. et sans oublier les organismes religieux telles les églises des différentes religions : comment faire pour expulser les pervers de l’action publique de notre pays ?

Ils ont infiltré, ils sont partout bien installés. Le livre permet de les démasquer et de donner les moyens de lutte que l’on soit leur victime comme dans le mariage et la famille ou leur collègue de bureau voire leur supérieur qui n’ont pas envie de se faire embêter par ceux qui veulent prendre leur place.

Par la méthode du harcèlement moral on peut avoir toutes les places qu’on veut dans la société actuelle.

Et bien par la méthode de ce livre on peut avoir toutes les places qu’on désire sans se faire harceler ni devenir harceleur soi-même.
Une place importante est donnée à la protection de l’enfant dans notre pays où le manipulateur peut se reconnaître au fait qu’il s’en prend aux plus faibles, ce qui n’est pas un acte de courage bien entendu.

Bonne lecture à toutes celles et tous ceux qui n’ont pas envie de devenir la victime occulte principale de ces mafieux pervers et toxiques de notre époque ainsi qu’à toutes celles et ceux qui, étant déjà victimes, n’ont pas envie de le rester à vie voire jusqu’à la mort et au suicide.

Avec les recommandations de l’Auteur sous forme de Fiches Pratiques pour savoir comment s’en sortir et ne plus subir.


« Ces 490 pages sont de la bombe atomique, j’espère que vous allez vous régaler à les lire. » L’Auteur.

LES ENGAGEMENTS DE SOPHIE SORIA-GLO EN FAVEUR DES VICTIMES : SECRETARIAT NATIONAL DE L'ASSOCIATION A.V.H.M.V.P.
Aide aux Victimes de Harcèlement Moral dans la Vie privée et Professionnelle
Reconnue d'intérêt général


Sophie Soria-Glo assure les missions bénévoles de Secrétaire Nationale et Chargée de la Communication de cette Association 1901 reconnue d’intérêt général.

Elle se tient à la disposition de tous ceux qui veulent organiser une conférence ou une rencontre dans leur ville, leur mairie ou leur association.


L’Association AVHMVP a été créée en 2011 par un salarié victime de harcèlement moral au travail. Marqué par le suicide de l’une de ses amies qui était elle-même victime de harcèlement moral, il décide créer l’AVHMVP pour aider toutes les victimes. Il en est le Président de manière bénévole.

Sophie Soria-Glo rejoint cette association dès sa création en tant que Personne Ressource et conseil en communication bénévole du Président.

Elle se rend à Nantes aussi souvent que possible pour participer aux activités d’aide aux victimes.

En 2012, elle créée le groupe de parole parisien de l’Association.

En 2015, elle devient Secrétaire Nationale AVHMVP et prend en charge la communication associative sur le blog associatif de l’AVHMVP et sur les réseaux sociaux.

Elle est également responsable de l’antenne parisienne de l’Association AVHMVP et responsable des relations adhérents sur l’adresse mail de l’Association.

L’Association AVHMVP est complètement indépendante, apolitique et non confessionnelle.

L’Association AVHMVP n’a pas de salariés. Elle ne prend pas en charge les accompagnements individuels des victimes, sauf cas exceptionnels où Sophie Soria-Glo accepte d’offrir quelques heures de coaching solidaire en bénévolat.

Ses intervenants sont tous des bénévoles y compris les dirigeants du Bureau.

A.V.H.M.V.P. Aide aux Victimes de Harcèlement Moral et de Violences Psychologiques dans la vie privée et professionnelle.

Association 1901 déclarée à la Préfecture de Loire Atlantique le 1er février 2011. R.N.A. : W442007975.


jeudi 5 octobre 2017


Notre réunion gratuite de soutien aux victimes de harcèlement moral et de violences psychologiques dans la vie privée et pro continue à Paris comme chaque mois depuis 5 ans : le samedi 14 octobre à 10h
Lieu : Maison des Associations de Paris 11è, au 8 rue du Général Renault, métro Voltaire Léon Blum. 
Réunion gratuite et réservée aux femmes pour se confier de façon plus libre. 
On peut adhérer à l'Association au tarif modique de 30 EUR annuels. 
Groupe de parole avec atelier juridique animé de façon bénévole par Sophie Soria-Glo, coach spécialiste et un avocat spécialisé en Droit des Victimes. 
 INFOS PRATIQUES
L'inscription n'est pas indispensable pour se rendre aux groupes. 
Pour tout renseignement, contactez Sophie Soria-Glo, secrétaire bénévole de l'Association et coach certifiée : par mail à harcelement@emailasso.net 

jeudi 7 septembre 2017

Harcèlement moral : pourquoi l’entreprise ne soutient pas la victime ?

Le Nouveau Coaching Ethique : cabinet spécialisé dans le coaching des victimes de harcèlement moral. Voila les 10 raisons pour lesquelles l’entreprise ne soutient pas la victime et les conseils de la coach spécialiste pour s’en prémunir. Tous ces exemples sont basés sur des cas réels que Sophie Soria-Glo a eu à traiter avec ses clientes en tant que coach expert de la lutte anti-manipulateurs au travail. Elle coache dans son cabinet privé des femmes ciblées par des profils « pervers narcissiques » ou manipulateurs au sein de l’entreprise mais aussi du milieu familial. 





1- L’entreprise n’est pas formée à détecter le manipulateur surtout quand celui-ci se fait passer pour la victime.

Se faire passer pour la victime en cas d’enquête interne est l’une des grandes techniques du manipulateur qui harcèle. Et comme en face on a la vraie victime, l’enquêteur interne est perdu. Le ou la DRH est complètement perdu aussi. Le ou la responsable d’équipe également. Il ou elle peut relayer la version du manipulateur / trice en accusant la victime de tous les maux y compris devant tout le monde lors d’une réunion par exemple.

En général, l’entreprise ne s’adresse pas à un consultant extérieur tant qu’un drame n’est pas survenu : le suicide d’un ou plusieurs salariés.

Parfois, dans le meilleur des cas, l’entreprise engage un coach pour la victime si c’est un cadre, afin d’améliorer sa communication ou ses résultats. 

Mais comme le coach généraliste n’est pas formé non plus à lutter contre le harcèlement moral ni à le détecter, la victime n’est pas plus avancée pour autant. Elle peut toujours améliorer 100 fois sa communication, le harcèlement moral perdure. Et parfois jusqu’au « burn out ».

Dans ce cas, le consultant extérieur doit être formé au traitement du harcèlement moral. Il faut aussi que le consultant ou le coach ait réglé ses propres problèmes de rapports avec la violence.

Autrement il risque de craquer et de ne pas pouvoir aider la victime. On m’a raconté l’histoire vraie d’une consultante qui pleure suite à un entretien de gestion des conflits où il y a du harcèlement moral et de la perversité, de la violence psychologique.

Donc le ou la consultante qui n’est pas capable supporter la violence du harcèlement moral sur quelqu’un d’autre n’est pas capable non plus d’aider qui que ce soit à s’en sortir et à ne plus subir.

Des formations à la détection des pervers narcissiques et de leur harcèlement moral dans les entreprises françaises sont indispensables. Mais comme on ne les fait pas, les victimes ne peuvent pas compter sur de l’aide en interne.


2- L’entreprise n’a pas la moindre définition du harcèlement moral qui est souvent confondu avec un conflit de personnes.

Sur le plan des concepts, on met à tort le harceleur et la victime à égalité. Or le harcèlement moral est basé sur le concept d’agressions souvent répétitives. Et l’agression quelle qu’elle soit est illégale. 

Dans le contexte de l’agression, le bourreau et la victime ne sont pas à égalité puisque l’un veut détruire l’autre et utilise la violence pour ce faire. La définition du conflit c’est quand 2 personnes ne sont pas d’accord. Mais elles se respectent et elles peuvent s’entendre à trouver un compromis. 

Dans le harcèlement moral au contraire, ce qui domine c’est l’agression et la volonté de détruire l’Autre. Mais cette idée est évacuée en général dans les entreprises au profit du concept de conflit. On ne comprend pas ce qui se passe.

La définition juridique incluse dans la loi ne suffit pas pour déterminer la cause du harcèlement, ses modalités, ses techniques, les moyens que le harceleur emploie et qui ne sont pas toujours identiques en fonction des cas.

Ainsi, sans base théorique pour analyser la situation, on ne risque pas de la résoudre et d’en trouver la solution avec réponse adaptée au cas. Il s’agit alors d’une méconnaissance sur la nature du problème voire sur son existence.


3- L’entreprise ne comprend pas que pour l’agresseur, la victime est sa « chose ».

Car le harcèlement moral « chosifie » et « instrumentalise » la personne humaine pour en faire un objet dont se sert le harceleur dans le but de se valoriser aux dépends des autres. 

C’est la définition même de la « perversion narcissique », maladie mentale qui a été mise au jour en 1984 par l’éminent psychiatre Racamier, découvreur du concept. 

Cependant tous les harceleurs ne sont pas des malades. Certains sont des opportunistes, des envieux, des jaloux, des prédateurs. 

Tous cependant nient la qualité de sujet à leur victime. Elle est vue comme un objet. C’est une forme de totalitarisme.


4- Les DRH n’ont pas suivi non plus de formation pour détecter les pervers en entreprise.

La perversion a ceci de spécifique qu’elle provoque dans l’esprit humain une réaction de rejet. 

L’esprit humain n’est pas capable d’affronter le mal absolu, la violence totale : de façon automatique et inconsciente, il met en place un mécanisme de protection en se disant que tant d’horreur n’est pas possible. Non ce n’est pas réel. C’est le phénomène de « l’inquiétante étrangeté » décrit par Freud.

Ainsi les responsables RH en entreprise qui sont chargés du dossier ne parviennent pas à réaliser qu’un salarié veut vraiment en détruire un autre, juste pour s’amuser et en tirer une jouissance sadique-anale. 

Ce n’est pas qu’un pervers : c’est aussi un criminel qui recherche et espère la soumission totale puis le suicide de sa victime.

Un responsable RH qui n’est pas formé à détecter le harcèlement moral ne peut pas suspecter la dangerosité du toxique. 

Il ne peut pas admettre qu’autant de mal existe dans l’Univers ni qu’il a fréquenté chaque jour un criminel dans son entreprise depuis des mois et des années. « Je ne comprends pas. Avec moi, Monsieur Untel est sympathique » est en général la réponse bateau que reçoit la victime quand elle vient pleurer dans son bureau. 

C’est surement que la victime doit être trop sensible. Pourquoi ne ferait-elle pas une thérapie pour devenir enfin un être humain dans la norme ?...

Ce genre de raisonnement est complètement erroné. Est-il besoin de le dire ?


5- L’entreprise budgétise les frais de procès et d’avocats dans ses frais annuels.

Donc si la victime va se plaindre devant les tribunaux on considère que ce n’est pas grave : on a déjà prévu un budget pour ces frais annexes.  

De plus les avocats employeurs ont des techniques bien connues pour licencier les victimes, empêcher que le scandale du harcèlement moral puisse éclater au grand jour et entache la réputation de l’entreprise.

Si la victime porte plainte au pénal, elle peut faire condamner l’entreprise. Elle devient donc l’ennemie de l’entreprise et il faut la licencier par tous les moyens et le plus vite possible. Voire la faire sombrer dans le découragement pour qu’elle parte d’elle-même.


6- L’entreprise soutient la hiérarchie : dans la majorité des cas, le harceleur est le N+1 de la victime.

Sanctionner un harceleur même pervers revient à retirer son soutien aux rapports hiérarchiques et à créer un précédent au sein de l’organisation. C’est cela qui fait peur. 

On ne peut pas sanctionner un manager au moindre conflit tant qu’on n’est pas sûr que c’est vraiment du harcèlement moral. Et comme on n’a pas les bases pour repérer le harcèlement moral, le cas n’est pas traité. Ça tourne en rond.

Si le harceleur ou harceleuse est un ou une collègue : il s’agit d’un cas de harcèlement dit « horizontal » et non pas « vertical » comme avec le N+1. 

Dans ces situations le manipulateur ou la manipulatrice va profiter d’un défaut de management du chef de l’équipe pour pratiquer le harcèlement moral impunément.

Le boss ne cadre pas assez ses troupes, les frontières sont floues, il ou elle ne met pas de limites, les ordres ne sont pas assez clairs. Et surtout, le boss n’est pas formé à détecter le harcèlement moral. 

Il veut éviter les conflits dans son équipe pour ne pas se faire mal voir par sa hiérarchie. Il ne va pas traiter le problème et il va mettre la couverture dessus pour étouffer l’affaire. Personne ne doit savoir. 

La victime qui vient se plaindre de harcèlement moral à ce chef va s’entendre dire qu’elle doit faire plus d’efforts pour mieux s’entendre avec les autres. Elle doit s’adapter.

Les victimes dans ces cas sont souvent de jeunes salariés hautement diplômées et à des postes techniques, l’informatique ou la gestion par exemple.


7- Le DRH ou N+2 à qui la victime va exposer sa situation a peur de se faire repérer par le manipulateur pervers et d’être l’objet de sa vengeance.

C’est le cas du DRH ou du Directeur qui n’est pas courageux. 

Il ou elle craint comme la peste les représailles du manipulateur pervers. 

La crainte d’être le prochain sur la liste de victimes du manipulateur empêche ce dirigeant de mettre fin au harcèlement moral au sein de l’organisation. 

Le manipulateur est en effet dans un sentiment de toute-puissance : il ne supporte pas qu’on lui résiste et adore se venger pour montrer que c’est lui le plus fort.

Le DRH ou N+2 fera alors semblant d’aider la victime mais en réalité il ne fera rien et laissera pourrir la situation.

Dans ce cas, les ressources humaines de l’organisation ou le grand dirigeant N+2 sont des complices de fait du harcèlement moral. Qui ne dit mot consent.

J’ai même eu le cas où la Direction — hypocrite comme tout et complice du manipulateur — a demandé conseil à la victime sur ce que l’entreprise doit faire. La victime n’est pas un consultant. Ce n’est pas à elle de trouver la solution au harcèlement moral en dictant à la Direction les mesures à prendre.

Et oui, il arrive que l’entreprise balade les victimes et se moque d’elles de cette façon.


8- Par calomnies, rumeurs et mensonges, le harceleur fait passer la victime pour folle, dépressive, incompétente etc.

De façon parallèle il la pousse à la faute par ses comportements de pression. A cause du harcèlement moral car il n’est pas géré par la Direction ou les RH, la victime finit effectivement par sombrer en dépression ou en « burn out », à faire des fautes professionnelles et à ne plus avoir un comportement normal au bureau. 

Elle se désocialise et ne peut plus faire confiance à qui que ce soit.

Elle se sent mal à l’aise, tombe souvent malade et multiplie les absences et congés maladie. Dans ce cas il est facile au manipulateur d’affirmer : « Je vous l’avais bien dit ! Elle est folle, c’est une malade ! ». 

Là aussi, on voit que ça tourne en rond.

La détresse de la victime ne peut pas être entendue : celle-ci n’est plus audible  ni crédible face à la Direction ou aux Ressources Humaines. Elle est complètement discréditée. La situation est enlisée. 

Il est parfois trop tard pour la victime qui ne peut pas remonter la pente.


9- L’entreprise n’ose pas se mettre en porte-à-faux avec le manipulateur qui a souvent un poste élevé, au niveau Comité de Direction par exemple.

Car le principe de l’organisation est de soutenir ses membres actifs, surtout s’ils font partie de l’élite du pouvoir. 

N’oublions pas que le DRH fait lui aussi partie du CoDir et qu’il doit subir le manipulateur en réunions de Direction. Tous ces dirigeants aux hauts postes se serrent les coudes entre eux.

L’argument invoqué est que le harceleur harcèle peut-être un peu certes, mais qu’il est performant et efficace dans son travail. Il fait gagner de l’argent à l’entreprise. 

Alors on peut passer l’éponge s’il est parfois un peu caractériel. Il a ses petites manies, ses petites lubies. Rien de grave, au fond. 

L’entreprise minimise ainsi les fautes de ses cadres dirigeants alors que c’est un délit de faire du harcèlement.

De plus, l’entreprise peut avoir opté pour un management par la division selon le bon vieux principe du « Diviser pour mieux régner ». Il vaut mieux dans ce cas ne pas gérer les conflits et laisser les salariés se dévorer entre eux. 

Au moins, pendant ce temps-là ils ne feront pas de revendications salariales ou autres. Et ils ne réclameront pas quoi que ce soit.


10- C’est trop dur de licencier quelqu’un à un poste de pouvoir parce que ça coûte trop cher.

Sanctionner un harceleur par la voie hiérarchique en lui faisant la morale pour que son harcèlement moral s’arrête n’aura aucun effet. 

Le manipulateur pervers est dans un sentiment de toute-puissance, conforté par l’impunité.

La médiation par exemple ne sert pas à quoi que ce soit avec ces profils toxiques. Il ne peut pas y avoir de médiation puisqu’il n’y a pas soi-disant de harcèlement moral : c’est le manipulateur qui se prétend victime. Ou qui affirme que la victime est une affabulatrice : il n’a rien fait, c’est elle qui est folle, elle ment etc. 

Pour stopper le harcèlement moral que réalise un tel pervers, il faut donc le punir et le licencier.

Mais licencier un pervers de haut vol coûte plus cher que le licenciement voire la rupture conventionnelle de la victime car celle-ci se trouve en général à un poste inférieur.

De plus le harceleur se lancera dans une vendetta judiciaire contre l’entreprise avec procès à répétition et demandes d’indemnités exorbitantes. 

Comme toujours, le manipulateur pervers fera le Calimero et clamera que son licenciement est injuste.



CALIMERO LE PERSONNAGE DE DESSINS ANIMES POUR ENFANTS
EST SOUVENT UTILISE COMME MÉTAPHORE PAR LES VICTIMES DE HARCÈLEMENT MORAL POUR SE MOQUER DE LA COMEDIE VICTIMAIRE
ET ABUSIVE DU MANIPULATEUR PERVERS NARCISSIQUE

C’est le même cas que dans les divorces avec un manipulateur : il fait le Calimero devant la Justice afin de faire croire aux juges de la Famille et de l'Enfance qu'il est la victime d'une femme manipulatrice et infecte. 

En réalité il ne supporte pas la rupture du couple. Il se venge par procédures abusives devant les tribunaux. 

C’est pourquoi il porte plainte sous le moindre prétexte contre la femme qui a osé se révolter et le quitter. 

Il multiplie les procédures pour un oui pour un non, le plus souvent au sujet de la garde des enfants qui sont pris en otages voire maltraités pendant les droits de visite, un WE sur 2 et la moitié des vacances. 

Ainsi pour assouvir sa vengeance, le manipulateur va instrumentaliser autant des enfants innocents que le système judiciaire de notre pays.

Ces femmes qui divorcent de manipulateurs pervers sont aussi mes clientes et je les aide à sortir de cette emprise judiciaire horrible exercée par leur ex conjoint.

Il est très important pour les clientes que la coach Sophie Soria-Glo connaisse aussi le comportement des manipulateurs dans la vie privée. C'est ainsi qu'elle parvient à coacher mieux encore leurs victimes au travail. Et inversement. 

Les DRH en entreprise savent très bien la vendetta judiciaire interminable qu’ils risquent avec des pervers de cette espèce. 

Parce que c’est plus facile et pour ne pas s’opposer au pervers que l’on redoute, on licencie donc la victime sous divers prétextes. 

Ou bien on la met en inaptitude ou on use de tout autre moyen de s’en débarrasser dans gérer le véritable problème qui est : on a un harceleur dans l’entreprise. 

Un poison dans l’organisation. Un ver dans le fruit.

Au lieu d’être dans une logique humaine  et managériale, on se place en logique de coûts. 

Ça coute plus cher de licencier le harceleur que la victime.

Cependant, le coût réel du harcèlement moral va se révéler par la suite si le harceleur continue sur une 2nde cible. 

Et ainsi de suite sur une 3è etc. 

C’est le cas le plus dangereux : celui du « harceleur en série » ou « serial harceleur » comme j’appelle ces types  en m’inspirant de la criminologie.

Le « serial harceleur » a un mode opératoire, un profil de victime qu’il préfère et de sérieux doutes sur sa virilité. 

C’est pourquoi il choisit les femmes comme cibles. Ce sont ces victimes dont je suis la coach, au travail et dans la vie familiale. C’est mon expertise.

Ce sont les mêmes comportements et les mêmes profils, comme coulés dans le même moule. Leurs comportements sont en fait prévisibles. Leurs réactions aussi. 

On a le même cas de harcèlement en série avec les « serial pervers » en entreprise. Leur harcèlement sexuel est une forme sexiste de harcèlement moral. 

Sauf que dans le harcèlement sexuel, le pervers peut harceler plusieurs victimes à la fois. Il est donc plus facile de trouver des preuves de ce harcèlement en interrogeant les autres victimes du « serial pervers » obsédé sexuel et grand malade mental. 

Tandis que pour le harcèlement moral, les persécutions sont plutôt étalées dans le temps : le « serial harceleur » passe en général d’une victime à l’autre. 

Quand il a fini avec l’une  et l’a bien détruite, il s’en prend à une autre et c’est sans fin. D'une victime à une autre etc. 

On peut cependant espérer que les facilités de licenciement et le plafonnement des indemnités Prud’hommales avec les ordonnances de la nouvelle Loi Travail vont permettre de licencier enfin les manipulateurs, pervers, harceleurs et autres toxiques dans les entreprises de France.


Quelles sont les solutions pour la femme victime de harcèlement moral ?

Voila 3 conseils de base, fondés sur mon expérience terrain de coach des femmes victimes de manipulateurs pervers au sein des entreprises :

1- La victime n’alerte pas la hiérarchie sur son harcèlement si elle n’est pas sûre qu’elle sera soutenue.

Cela ne sert à rien de se faire cibler en tant que victime et donc Ennemie Public Numéro 1 de la boite qui va causer des problèmes et des procès à son employeur.

Aller vous plaindre dans le bureau d’un Directeur ou d’un DRH qui n’a pas l’intention de vous aider à vous en sortir est une perte de temps et une humiliation inutile. Surtout si on décide de vous licencier pour vous faire taire.

Dès qu’on prononce les mots « harcèlement moral » on est ciblé de suite comme futur justiciable qui va porter plainte et nuire ainsi à l’entreprise.

Si vous voulez en parler, évoquez plutôt le conflit, les difficultés dans la relation. 

Ça vous permettra de tâter le terrain et de savoir si le harceleur est la star de la société qu’on ne doit pas contrarier.


2- La victime ne porte pas plainte à tort et à travers, surtout sans preuves, parce que sinon ça se retournera contre elle. 

Elle ne doit pas croire qu’elle sera sauvée par le système judiciaire. D’une part, la procédure peut prendre des mois et des années. Et en attendant, elle souffre !

D’autre part, même si la victime obtient gain de cause en Justice, le harcèlement continuera mais pas seulement de la part du pervers : de la part aussi de l’entreprise qui se venge d’avoir une brebis galeuse dans ses rangs. 

Et donc il faut la faire partir et la dégoûter de rester.

On ne s’adresse à la Justice qu’en cas de licenciement abusif. Si on est en poste, c’est contre-productif de le faire.


3- La victime doit chercher une stratégie efficace dont le but est de stopper le harcèlement moral et de préserver son employabilité future.

Il n’y a pas de stratégie miracle ni de conseil à donner à tout le monde et qui soit le même pour chacun. Chaque cas est un cas particulier.

Il faut analyser la situation, comprendre le profil du harceleur pervers ou de la harceleuse, quels sont ses mobiles et ses motivations et quelles sont les issues de sortie pour la victime.

C’est pourquoi il faut se faire accompagner par un coach anti-manipulateurs qui est un spécialiste et un expert à la fois du terrain mais aussi au plan juridique.

La reconstruction de soi et la recherche des causes viendront ensuite, dans un second temps. L’urgence pour la victime est d’abord de s’en sortir.


Le coaching des victimes de harcèlement moral


La forme de coaching que je pratique est orientée vers l’action. 

C’est donc du coaching opérationnel exercé par un spécialiste qui va vous chercher le poisson et pas vous donner la canne à pêche pour attraper le poisson vous-même, selon la célèbre métaphore de l’un des inventeurs du coaching en France.

Avec la recherche de solutions, la coach que je suis propose des options aux victimes de harcèlement moral.

L’analyse de la situation avec ma grille d’expert permet de présenter les options aux clientes. 

C’est la méthode américaine qui fait que le coach propose des choix possibles pour agir. 

La cliente fait alors son choix et décide en fonction de ses valeurs, de ses projets, de ses objectifs professionnels et de carrière, etc.

C’est plus qu’un coach, c’est un conseiller que je suis. Parce que j’ai l’expertise et l’expérience.

Il y a une définition du coaching qui me correspond et que j’aime beaucoup. 

Elle est basée sur la « relation d’alliance » dont la victime a besoin pour ne pas être seule face au manipulateur : « Le coaching consiste à s’associer avec un expert qualifié — le coach — dans un processus créateur et apte à susciter la réflexion afin de maximiser le potentiel personnel et professionnel. »

Dernier point et en conclusion : le "victim blaming" est un sport national en France. Je ne le pratique pas. 

Ce n'est pas la faute d'une femme, belle, noble, intelligente et généreuse si elle est tombée sur un manipulateur qui a fait une fixation sur elle. 


Sophie Soria-Glo
Coach certifié et juriste, 18 ans d’expérience, spécialiste du coaching des victimes de harcèlement moral


CONTACT POUR PRENDRE RDV : coachingethique@gmail.com 


Harcèlement moral dans le couple, la famille et l'entreprise : Apprenez à vous défendre ! 

La méthode de la coach certifiée Sophie Soria-Glo pour coacher les victimes de harcèlement moral.