samedi 8 janvier 2011

Le coaching des « cibles » de harcèlement moral

Le coaching des « cibles » de harcèlement moral

Pour préserver leur emploi, le coaching des personnes ciblées par du harcèlement moral en entreprise coûte 5 à 10 fois moins cher qu'un avocat et se révèle plus efficace que toutes les procédures judiciaires.

Les personnes qui se retrouvent « ciblées » par du harcèlement moral en entreprise ont en général le réflexe de téléphoner à un avocat pour engager des poursuites.


Elles vont alors s’engager dans une procédure longue, complexe et couteuse, où elles ne sont pas sûres de gagner.

Entre les Prud’hommes, le pénal en première instance au TGI, et ensuite l’Appel et la Cassation, elles en ont au minimum pour 3 à 5 ans avant d’obtenir (peut-être !) gain de cause devant les tribunaux. Et encore, rien n’est moins sûr… Surtout si l'employeur a suffisamment d’appuis en haut lieu pour éviter le scandale d’une condamnation.

Entre temps, les dégâts seront nombreux pour la « cible » devenue une « victime » en souffrance :


- des dégâts psychologiques : le harcèlement moral provoque un état de stress post-traumatique (dépression) qui est renforcé par l’obligation de devoir se battre en Justice, face à des cabinets d’avocats employeurs à l’américaine qui sont payés pour discréditer les victimes et les faire passer pour des menteuses.

- des dégâts professionnels : pendant que vous compilez des pièces pour votre dossier juridique et que vous vous trouvez en butte à de la mauvaise foi généralisée, votre carrière professionnelle reste en stand by.


En outre, dès que vous portez plainte, vous avez 65% de « chances » de perdre votre emploi. Vous voila donc au chômage et sans argent pour vous offrir un bon avocat.


Sans vraie possibilité, non plus, de retrouver du travail. Vous êtes cassé, vous n’avez pas le temps car vous êtes accaparé par les procédures et surtout, le succès et la réussite, vous n’y croyez plus… Votre estime de soi est au plus bas.


Vous étiez une simple « cible » : vous voila devenu(e) une « victime » qui souffre injustement et qui a l’impression de se battre contre des moulins à vent.


Les victimes de harcèlement moral sont détruites, autant sur le plan psychologique que sur le plan professionnel. Les statistiques le prouvent (voir mes posts précédents).


Et chaque jour, je suis contactée à travers mes associations par des personnes effondrées qui ont choisi la mauvaise stratégie pour s’en sortir.


Maintenant, elles font appel à moi, maintenant elles cherchent de l’aide : mais je ne suis pas psychiatre pour les aider à remonter du fond du trou de la dépression chronique. Tout ce que je peux leur conseiller, c’est un bon psychiatre et si elles sont croyantes, des tonnes de prières pour remonter la pente.


La plupart du temps, je ne peux rien faire pour elles en tant que coach car il est déjà trop tard : elles ont été licenciées abusivement, elles sont en état de choc, en arrêt-maladie voire en invalidité pour dépression chronique et surtout elles sont sur la touche du marché du travail depuis trop longtemps pour pouvoir espérer retrouver un autre emploi.


Pourquoi cette situation ? Parce que ces personnes s’y sont prises trop tard. Elles ont attendu que ça s’envenime avant de réagir. Elles ont laissé le champ libre à l’agresseur au lieu de le combattre sur le terrain.


Et quand elles ont voulu combattre il était trop tard : elles ne s’en rendaient pas compte, mais elles avaient déjà perdu à la fois la bataille et la guerre !


C’est pourquoi j’ai décidé de créer une forme spécifique de coaching pour les « cibles » de harcèlement moral, afin de permettre à ces personnes de s’en sortir sans dommages.


Comment je m’y prends pour les aider ?


C’est une stratégie défensive : il faut apprendre à contre-manipuler avec intégrité et éthique pour contrer les manigances du harceleur pervers qui a décidé de mettre le grappin sur une innocente victime. Son but est de la détruire avec une jubilation perverse et par divers moyens qui vont de la calomnie à l’isolement en passant par le sabotage de son travail.


Tant que la cible est encore en poste, elle peut encore se battre et demander une médiation car la loi l’autorise. Cette loi récente qui date de fin juillet 2010 est méconnue et peu appliquée. Cependant, vous avez le droit d’en exiger l’application à votre situation.


http://www.travailler-mieux.gouv.fr/Accord-national-sur-le-harcelement.html


Si la victime en revanche décide de ne pas négocier mais de faire appel à un avocat pour régler le problème, c’est là que son cauchemar s’intensifie. Elle devient l’ennemie personnelle de l’entreprise, car la loi de 2002 sur le harcèlement moral lui permet de faire mettre son DRH en garde-à-vue.


L’objectif du DRH est alors de faire taire la victime pour éviter cette catastrophe. Il « refile » le dossier à l’avocat de l’entreprise et là, c’est la descente aux enfers. La victime est laminée par des professionnels du Droit grassement payés, face auxquels son propre avocat n’arrive pas à la cheville.


Tandis que si la « cible » décide de réagir assez tôt par la contre-manipulation et la négociation avec la Direction de l’entreprise en utilisant la médiation prévue par la loi, elle a encore ses chances de préserver son emploi.

Le coaching de la cible coûte environ 5 fois moins cher que les frais d'avocat et s'avère bien plus efficace car il évite la démission et le licenciement de la cible.


Vous êtes « cible » et vous ne voulez pas devenir « victime » ?
Contactez-moi :
coachingethique@gmail.com

Sophie Soria-Glo
Coach certifié, 12 ans d’expérience
Responsable d’associations de réflexion sur la prévention des violences dans la société (entreprise, couple, famille).



Aucun commentaire: